Direct

Pas de chasse aux sorcières à la SETRAG

AD – Libreville (Gabon) – Par Paule Calice Pambo : L’atmosphère est au beau fixe à la Société d’exploitation du transgabonais (SETRAG) depuis la nomination du gabonais, Christian Magni à la tête de cette entreprise, filiale du géant français de la métallurgie ERAMET.

Des rumeurs faisant état d’une guéguerre dans l’entreprise relayées par l’hebdomadaire la Loupe dans sa parution de mercredi dernier.

Selon de sources proches de la direction générale de la SETRAG, le climat qui prévaut dans l’entreprise est aux antipodes des faits relatés dans ce canard.

Pour la source, le journal a simplement eu l’intention de nuire et étalé un débat ethnique qui n’a pas lieu d’être.

Le journal estime que l’actuel directeur général de la SETRAG étant d’ethnie Awandji ne devait être à ce poste parce que le directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (COMILOG) appartenant également au groupe français ERAMET est de la même ethnie.

« Un argument qui tire le pays vers le bas. Christian Magni a été porté à la tête de l’entreprise par un conseil d’administration dont le principal actionnaire est le groupe français ERAMET et non sur des critères de clientélisme ou de l’ethnie », a révélé un cadre de la société visiblement très remonté après avoir lu l’article du journal

Un autre agent a dit que le débat de COMILOG ne doit pas venir empoisonner le beau climat qui règne dans leur entreprise.

« Certains gabonais continuent de croire que le pays fonctionne encore comme par le passé. La géopolitique au rabais est révolue. Les équilibres ethno-villages sont morts », a ricané un jeune cadre de la SETRAG.

PCP/PIM/ad/20

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *