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Dieudonné Minlama Mintogo d’accord pour participer au forum de la société civile, jeudi

AD – Libreville (Gabon) – Par Martina Elisa Adame, Dieudonné Minlama Mintogo a accepté de prendre part au Forum national de la société civile gabonaise dont l’ouverture est prévue ce jeudi à Libreville.

Il a donné son accord de principe suite à une rencontre le 18 novembre dernier avec deux leaders de la société civile, Georges Mpaga, président du ROLBG et Pasteur Bruno Ngoussi, présidnet de la plaforme nationale des Eglises du Réveil.

« Après avoir écouté le plaidoyer des leaders de la société civile, j’ai décidé de répondre positivement à leur invitation », a affirmé M. Minlama Mintogo.

« Homme de dialogue et de consensus, je continue à penser et à croire que le salut de nos pays africains, l’affermissement de nos systèmes démocratiques et de gouvernance, la stabilité de nos Etats passent par les échanges perpétuels entre les fils et les filles d’une même nation », a-t-il soutenu.

L’ancien candidat à l’élection présidentielle de 2016 a dit rester convaincu que bâtir les ponts entre les différents groupes fussent-ils adversaires vaut mieux qu’ériger les murs entre eux.

« C’est dans l’optique de bâtir les ponts entre Gabonais et d’échanger ensemble sur les sujets essentiels qui concernent notre vivre ensemble et le développement de notre pays que je place l’organisation de ce Forum », explique cet ancien acteur de la société civile avant d’arborer la veste politique.

Pour lui il accepte de prendre part à ce forum, non seulement parce qu’il soutient toute initiative qui promeut le dialogue mais aussi parce qu’il se présente à un moment crucial de l’histoire du Gabon.

« 60 ans après les indépendances et 30 ans après la Conférence Nationale de 1990 ! Déjà le 15 aout dernier, lors de mon adresse à la nation, je lançais déjà un appel pressant à toutes les forces vives de notre pays en ces termes « Soixante ans, c’est le temps, pour les dirigeants, les acteurs politiques, la société civile, tous les leaders d’opinion et les acteurs au développement  de s’arrêter,  de mettre  de côté leurs intérêts et leurs égos et, de  s’asseoir ensemble autour d’une table pour parler du Gabon », a-t-il martelé.

 

MEA/PIM/ad/20

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