Quelques membres des syndicats affiliés à la COSYGA, au seuil du bâtiment abritant le siège de la confédération © africdirect.com
AD – Libreville (Gabon) – Par Martina Elisa Adame : Des adhérents de différents syndicats de base affiliés à la Confédération syndicale gabonaise (COSYGA) se sont retrouvés samedi au siège de ladite confédération à Batavéa dans le 3ème arrondissement de Libreville pour défoncer les serrures afin d’accéder à la salle d’éducation ouvrière fermé depuis plusieurs mois par le secrétaire général.
« Nous sommes un peu gêné de savoir l’Etat subventionne les formations des travailleurs et qu’elle demeure close depuis plusieurs mois. Nous sommes arrivés ce matin (samedi en matinée, ndlr) pour ouvrir de façon symbolique cette salle pour relancer les programmes de formations ouvrières », a déclaré Mathieu Mabidi du Syndicat national des agents des hôtels et palace.
Un avis partagé par une autre syndicaliste du Syndicat national des travailleurs du Conseil gabonais des chargeurs (SINATRA CGC) qui s’est également insurgé contre la fermeture de la salle des cours d’éducation ouvrière.
« Nous réclamons uniquement la formation parce que c’est grâce à elle que les travailleurs peuvent se défendre face à leurs employeurs », a vociféré Mme Bounga du SINATRA CGC.
Selon de sources concordantes, l’actuel secrétaire général aurait de son propre chef décidé de changer les serrures accédant au second étage abritant la bourse du travail et siège de la COSYGA.
Depuis janvier 2019, un bicéphalisme est observé au sein de cette confédération syndicale. En dépit des missions de bons offices menées par les instances internationales du Travail, la situation n’a guère évolué.
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