AD-Libreville(Gabon)-par Grâce Kabi : Depuis les mesures restrictives liées au covid-19, les populations sont confrontées à la hausse du prix du transport en commun. Le transport urbain a augmenté de 100fcfa, 500fcfa selon les distances et les trajets sont mêmes saucissonnés.
Dès le déconfinement du Grand Libreville, ouverture des petits commerces, le coût de vie est de plus en plus élevé. Si ce ne sont pas les commerçants qui font leur loi en imposant les prix sur les marchandises, les transporteurs eux aussi ne manquent pas de se prêter au jeu de la hausse.
Pour exemple, le trajet lycée technique-gare routière était au prix de 300f, aujourd’hui pour y arriver, il faudra dépenser 500fcfa. Et la distance Awendje-pk12 qui était à 500f impose désormais le tarif de 800fcfa. Des augmentations qui ne sont pas sans conséquence sur le portefeuille des usagers.
Si autrefois la raison évoquée était l’augmentation du prix du carburant, aujourd’hui la mesure gouvernementale exigeant la réduction du nombre de passagers soit 8 personnes pour les bus et 2 pour les petits taxis tout au long de la période du covid-19 en est la cause.
« On respecte les mesures du gouvernement, cependant, il faudrait néant moins qu’on ait une recette conséquente la fin de la journée parce que nous avons aussi des charges. Sinon on ne pourrait pas s’en sortir en plus il Ya des bus gratuit qui circulent » justifie un taximan.
Une situation contradictoire aux propos du président du sylteg lors d’une conférence de presse qui rassurait que le prix du transport resterait inchangé. « Le pays est dans une situation compliquée, nous ne pouvons pas créer une difficulté supplémentaire aux populations en augmentant les tarifs » dixit Robert Menié.
Des engagements qui semblent ne pas être respecté par les transporteurs urbain. En attendant que le gouvernement tranche sur ce problème d’augmentation du prix du transport, les populations payent le prix.