AD-Libreville(Gabon)-par Grâce Kabi: Le Gabon à l’instar des autres pays africain a lancé le programme de télé-enseignement pour tenter
de compenser la fermeture des établissements scolaires instauré depuis le 14 mars dernier. Depuis l’instauration de cette nouvelle forme d’enseignement, plusieurs élèves sont privés de ces cours et même ceux qui peuvent avoir accès ne sont pas satisfait.
Assidu devant la télé dans le salon familial, Grâce Manga, élève de 3e, se réjouit de l’initiative qui
permet de «garder un contact avec l’école», mais s’inquiète du «manque d’interactivité avec
l’enseignant qui se contente de traiter des exercices». «Si on comprend, c’est bien, mais si on ne
comprend pas, on n’arrive plus à suivre», explique l’élève.
La télévision n’est pour autant pas le remède miracle, faute d’interactivité entre professeurs et
élèves : pas de question possible, pas d’observation du professeur pour voir si les élèves ont bien
compris.
Si certains ont la possibilité de suivre les enseignements à la télévision, d’autres sont désemparés du
fait de ne pas avoir un poste téléviseur. «Ce n’est pas tout le monde qui a un téléviseur. Nous
sommes inquiets parce que nos enfants n’ont pas la même possibilité de suivre les cours à la télé»,
explique Sarha Moussavou, parent de trois enfants.
Ajouter à ce nombreuses insuffisances, le programme des heures de diffusion est un réel problème
pour les élèves en classe d’examen qui souhaitent recevoir plus de ces enseignements à distance.
«Les apprenants ont selon le calendrier 3Omn de cours à la télévision et ce, une fois par semaine
suivant chaque classe, ce qui est insuffisant pour les matières comme mathématique et physique »,
se plaint Doriane Meghe, parent d’élève.
Toutefois, les décisions ou œuvres humaines n’étant pas parfaite, le télé-enseignement continu son
chemin et ce, jusqu’à nouvel ordre, aux parents de prendre leurs responsabilités, veiller à ce que les