AD-Libreville(Gabon)-par Therre Yasmina Makita : Le Pr Patrick Mouguiama Daouda, Ministre de l’Education Nationale accompagné de ses collaborateurs et le chef de bureau et représentant de l’UNESCO au Gabon vincenzo Fazzino mènent plusieurs réflexions sur l’instauration dans le programme éducatif gabonais, les cours à distance après le confinement.
La couverture internet, une meilleure visibilité des medias, formation des formateurs sont les différentes études menées par les autorités gabonaises pour assurer le suivi pédagogique des élèves pendant et après le confinement. L’école à distance instauré depuis mars dernier pourrait être la solution selon le gouvernement pour résoudre le problème de surpopulation d’élèves dans les salles de classes.
« Je pense que cette crise pourrait nous donner une opportunité d’atteindre un plus grand nombre d’apprenants, étant donné qu’en temps normal nous avons le nombre d’enfant dans les classes qui est très important, alors pour résoudre ce déficit on y travaille » vincenzo Fazzino, chef de bureau et représentant de l’UNESCO au Gabon.
La surpopulation des élèves dans les établissements publics est un réel problème au Gabon. Pourtant reconnue comme étant de meilleure qualité que les établissements privés, l’école publique a perdu progressivement de sa notoriété. Au cœur de ce discrédit, les effectifs pléthoriques des salles de classes. S’il est vrai que les établissements publics ont souvent été plus peuplés que les privés, jamais ils n’avaient atteint ce niveau de surpopulation, que les professionnels de l’éducation s’accordent à déplorer aujourd’hui. Le manque de structures scolaire influence la qualité d’apprentissage et les résultats des élèves.
Le Premier ministre gabonais, Julien Nkoghe Bekale avait avoué lors des échanges avec l’administration, les syndicats et les fédérations d’associations de parents d’élèves en prélude à la rentrée scolaire 2019 – 2020 que le déficit est d’environ 3 000 salles de classe au primaire et au secondaire pour réussir à résoudre le problème d’effectif.
Ce déficit est calculé dans la perspective d’un ratio de 35 élèves par salle de classe. La situation est dramatique au secondaire (Collèges et Lycées). Il faudra plus de 2 500 salles de classe pour ramener les effectifs de plus de 80 à seulement 35 élèves par classe.