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Appel à un cessez-le-feu général pour une riposte efficace contre le COVID-19 en Afrique centrale

AD – Libreville (Gabon) – Le représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique centrale, François Louceny Fall a appelé dans une déclaration à un cessez-le-feu dans la sous-région pour une riposte efficace contre le COVID-19.

« La pandémie du COVID-19 à laquelle le monde est confronté depuis le début de l’année n’épargne pas l’Afrique centrale. J’exprime mon soutien et mes encouragements au personnel médical pour son dévouement et les sacrifices qu’il consent dans la lutte contre cette pandémie. De même, je salue les mesures prises par les Etats de la sous-région pour juguler cette crise de santé publique. », déclare le représentant spécial de l’ONU pour l’Afrique centrale.

Selon lui, ce virus mortel se répand à une vitesse exponentielle alors que la prise en charge des malades demeure complexe et nécessite des ressources humaines, matérielles et techniques qui sont très limitées dans la plupart des Etats de la sous-région.

« Je suis particulièrement préoccupé par la situation dans les zones rurales et reculées ne bénéficiant pas d’une couverture sanitaire adéquate et dans ces régions où, en plus, les conflits armés rendent difficiles, voire impossibles, les campagnes de prévention et de sensibilisation des populations, ainsi que l’assistance humanitaire et sanitaire en faveur de ceux déjà atteints par le COVID-19 », écrit M. Louncény Fall.

A la suite de l’appel mondial lancé le 23 mars dernier par le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, M. Fall a invité toutes les parties en conflit en Afrique centrale, et en particulier au Cameroun, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo et au Tchad, à observer sans délai un cessez-le-feu afin de permettre la mise en œuvre rapide et efficace des stratégies nationales de riposte, dans le respect des recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

« Nous devons ensemble combattre, maintenant, ce fléau qui n’épargne ni les belligérants, ni les populations civiles ni les dirigeants politiques », a-t-il soutenu.

Faire taire les armes en Afrique centrale pour permettre aux personnes et structures compétentes, gouvernementales et non-gouvernementales, d’apporter l’assistance requise aux populations menacées sont devenus une urgence vitale.

Source : UNOCA

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