Une vue du Centre hospitalier universitaire de Libreville (CHUL) © DR
AD – Libreville (Gabon) – Par Therre Yasmina Makita : Le Syndicat des médecins fonctionnaires du Gabon (SYNEFOGA) réuni en assemblée générale vendredi dernier, a menacé de rejoindre le mouvement de grève enclenché il y a plus d’une semaine par les syndicats des infirmiers de la Fonction publique (UPSA, SYNAPS, SYNASA et le SYNAMONPS).
Les grévistes réclament le paiement de la Prime d’incitation à la performance (PIP) du 2e trimestre 2015, la régularisation de toutes les situations administratives, la mise en stage des agents du ministère de la santé, l’apurement de la dette des hôpitaux publics due à la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) pour la période 2015-2018 et la réouverture des écoles de santé fermées depuis plusieurs années.
Les membres de ce syndicat estiment que si les autres ministères notamment celui des Travaux publics a perçu cette fameuse prime qu’ils pensaient être enterré, pourquoi pas payer les agents du ministère de la santé : « C’est une injure à notre profession ‘’, s’est exclamé le président du SYNEFOGA, le Dr Adrien Mougoumou.
A l’issu de cette assemblé générale, les membres du bureau comptent écrire au ministre pour la demande de l’octroi de 500 postes budgétaires des agents en situation d’attente sous bon de caisse depuis plusieurs années. « Au regard de la priorité qui nous a été laissé lors de la mesure d’austérité, nous estimons être en droit de bénéficier de ces 500 postes » a indiqué Dr Adrien Mougoumou.
La question des nominations des responsables hospitaliers a été également abordée.
« Il n’y a de directeur financier etc. d’où la mort des structures sanitaires » a-t-il ajouté en précisant que le personnel était vieillissant et il est plus qu’urgent de former le nouveau personnel.
Pour l’instant la grève observée par les agents de la santé n’impacte encore réellement les usagers, indique-t-on.
TYM/IM/20