Fridolin Mve Messa et les membres du SENA en réunion au siège © africdirect.com
AD – Libreville (Gabon) – Par Therre Yasmina Makita : Le Syndicat nationale de l’éducation nationale (SENA) réuni samedi a décidé de décréter la journée de lundi prochain « salles vides » pour s’insurger contre la vague supposée d’enlèvement des enfants ayant cours ces derniers jours dans la capitale gabonaise.
Inquiet des nombreux cas d’alerte en milieu scolaire, notamment la présence des stupéfiants, des armes blanches et aujourd’hui des enlèvements d’enfants, le leader du SENA, Fridolin Mve Messa tient le gouvernement pour responsable de la dégradation du climat de quiétude qui y règne jadis dans ces espaces d’apprentissage et exige à ce même gouvernement de rétablir la sécurité.
Le phénomène d’enlèvement des enfants plonge le pays dans une psychose indescriptible. Depuis la disparition d’Anderson Abagha, âgé de trois ans à Bitam dans le nord du pays, le phénomène d’enlèvement d’enfants ne cesse de prendre des proportions inquiétantes.
Les parents apeurés sont résolus à déposer et rechercher leurs enfants à l’école et les autres retiennent leurs enfants à la maison, constate-t-on dans la ville.
Face à ce climat délétère, le SENA appelle à une mobilisation forte et demande aux enseignants de ne pratiquer aucune acticité pédagogique durant cette journée et aux parents d’élèves de garder leurs enfants à la maison.
Le SENA dirigé par Fridolin Mve Messa a perdu de sa splendeur depuis la naissance de la Convention nationale des syndicats du secteur de l’Education nationale (CONASYSED), une autre centrale syndicale du secteur de l’éducation, indique-t-on.
TYM/PIM/20