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Les Librevillois ont les pieds dans l’eau (Par Maribero Nzigou)

AD – Libreville (Gabon) – Il tombe des cordes depuis 7h du matin (6h GMT) sur Libreville, les voitures roulent très lentement, les routes sont recouvertes des grosses nappes d’eau, alors que dans les quartiers non assainis, les habitants se battent avec eaux qui envahissent les maisons. Les inondations sont de retour.

La pluie souvent citée comme une bénédiction devient por la capitale une malédiction. Dans le 5ème arrondissement, les quartiers Belle-Peintures, Plein ciel IAI des « rivières » se forment sur la chaussée, les maisons environnantes ne sont pas épargnées par la furie des eaux.

« C’est déplorable ce qui se passe ! chaque année en pareil période, nous victimes de la colère des pluies. J’ai failli m’électrocuter par un câble de courant qui trainait à même sol », a déploré M. Boulingui, sexagénaire, habitant Plein Ciel.

L’échangeur de IAI est totalement envahi par les eaux de pluie, aucune voiture ne peut passer à cause du niveau d’eau sur la route, la circulation est stoppée.

Le manque d’aménagement et d’assainissement est la principale cause des inondations dans Libreville et sa banlieue. Une situation qui est due aux constructions anarchiques de certaines zones comme l’affirme, ingénieur civil et environnementaliste.

Mais pour régler définitivement la question du drainage des eaux de pluies, les experts génie-civil préconisent la prise en compte de la question de l’assainissement des eaux usées et la question des ordures ménagères.

Pour endiguer ce problème récurrent dans la capitale gabonaise, l’Etat a entrepris avec des financements de l’Agence française de développement (AFD), de la Banque africaine de développement (BAD) de procéder à l’aménagement des bassins versants de certains quartiers de Libreville.

Ces programmes pourtant lancés depuis 2012 piétinent c’est le cas du bassin versant de Nzeng-Ayong où travaux ne sont toujours pas achevés.

MN/PIM/19

 

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