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Bruno Ben Moubamba appelle à une révolution populaire contre le racisme géopolitique incarné par Brice Laccruche Alihanga

AD – Libreville (Gabon) – L’opposant modéré, Bruno Ben Moubamba a dans une publication sur sa page facebook appelé à une révolution populaire contre « le racisme géopolitique » incarné selon lui par l’actuel directeur de cabinet du président gabonais Brice Laccruche Alihanga.

Voici le texte intégral de l’ancien vice-Premier ministre d’Ali Bongo Ondimba au sortir de l’élection présidentielle controversée de 2016.

Frantz Fanon a dit ceci : «Chaque génération doit, dans une relative opacité, découvrir sa mission, la remplir ou la trahir ».

Toute la « stratégie » du Sosie a consisté à préparer le « placement » de Brice Fargeon (en dépit du principe de réalité) puis de Nouredine Bongo.

La révolution pacifique consiste à paralyser et bloquer tout le pays jusqu’à ce que ce pouvoir et son nouvel avatar blanc tombe tour seul. Et ils tomberont, n’en déplaise à celles et celles qui refusent de comprendre que « la puissance ne suffit pas » !

Nous allons faire la révolution et nous allons accepter tous les sacrifices nécessaires pour cela.

  1. La révolution sinon un B.L.anc pourrait diriger le Gabon et nous humilier pour longtemps !

Seule la révolution populaire et pacifique sortira le Gabon de l’état grabataire et comateux du moment.

Il faut oublier la vacance du pouvoir, la « religion démocratique », la nouvelle religion de l’Empire inventée au nom de la guerre économique pour amuser la indigènes, pendant que les vraies choses se passent ailleurs.

La religion démocratique nous occupe plus que la religion catholique par les temps qui courent mais c’est toujours la religion de l’Empire pendant que le Peuple se meurt la gueule ouverte, pendant que les nouveaux missionnaires, les journalistes, les ONG, les politiciens prêchent « l’évangile » selon saint Tintin au Congo, au nom des Droits-Humain l’argent-roi et contre l’être-humain noir.

Pour la révolution populaire qui approche, il faudra se garder de rejeter qui que ce soit. Bien au contraire, la Nation Bantoue du Gabon devra s’unir comme une seule entité et former un bloc solide pour combattre un Système qui veut profiter de la « mort politique » d’Ali Bongo, pour nous imposer un scénario digne de la folie des grandeurs d’un néo-colon.

  1. Soyez prêts ! Paralysons tout le Gabon pour s’opposer aux manœuvres d’une maffia !

La révolution doit rassembler toutes les forces vives de la Nation qui espèrent sortir de le Gabon du « coup d’état permanent » du « blanc » depuis un an, d’une part ; et d’autre part, la révolution doit coaliser ceux qui peuvent financer les différentes « révolutions » anti -re-colonisation qui devront se tenir dans nos provinces, départements, villes et village respectifs.

La révolution devra envoyer dans tout le pays, des contingents de révolutionnaires prêts à se s’engager sur le terrain pour libérer notre peuple esclavagisé depuis des lustres par un fascisme tropical via des valets « gabonais », sans dignité.

  1. La colère de la Nation doit s’exprimer par les jeunes et vite !

Dans quelques temps, la colère de la Nation devra commencer à s’exprimer dans notre pays.

Cette fois, il sera impossible d’arrêter cette vague car comme l’a dit Steve Biko : « rien n’est plus puissant qu’une idée dont le temps est venu ». Et c’est le temps ! Le temps, réellement, du Changement des réalités gabonaises et le temps de la Restauration de la dignité du Peuple Gabonais.

Ali Bongo ne dirigera plus jamais le Gabon. Et il n’y a aucune raison qu’un blanc et un étranger vienne diriger notre pays.

– Nous proposons à tous de refuser définitivement le Système Bongo – PDG – AJEV dans nos têtes et dans les plus brefs délais

– Nous demandons aux Élèves et aux Étudiants d’inaugurer la « révolution » au Gabon par le blocage et la paralysie salutaires de la rentrée. La suspension des bourses, l’absence des infrastructures scolaires et universitaires seront un argument décisif pour ce faire ;

– Il faut porter le deuil de lq Nation en mettant sur soi des foulards noirs, blancs ou rouges … les couleurs rituelles de nos traditions ;

– Nous demandons aux jeunes chômeurs de bloquer le pays par des barricades et des protestations sans violence ;

– Nous demandons aux fonctionnaires d’entrer en grève illimitée pour protester contre les réformes unilatérales du leur ministère de tutelle ;

– Nous demandons aux parents de ne pas envoyer leurs enfants à l’école pour protester contre la vie chère et le chômage de masse ;

– Nous demandons aux entreprises soumises au gangstérisme d’Etat de Brice Fargeon, aux rançonnements du Groupe Fargeon de ne plus se laisser faire ; et aux sociétés qui ne sont plus payées par l’Etat de déposer le tablier en arrêtant leurs activités ;

– Nous demandons aux partis politiques de ne plus participer à la moindre discussion avec le pouvoir et nous encourageons les démissions parlementaires ;

– Nous proposons aux ONG de lancer des campagnes de protestation ;

– Nous demandons aux Forces de Défense et de Sécurité de former une Armée Consciente qui ne réprime plus le Peuple mais qui défend la Constitution ;

– Nous demandons que se forme un FRONT DU REFUS du RACISME GÉOPOLITIQUE incarné au Gabon par Brice Fargeon alias Lacruche Alihanga.

Il est temps de rendre possible au Gabon, une transition politique qui rassemble enfin les meilleurs du pays pour sauver le Gabon d’un fou (riche avec notre argent) à visage pâle, mais un vrai fou quand même.

Bruno Ben Moubamba

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