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Affaire des faux tests du VIH/SIDA : un ancien proche d’Ali Bongo « dégueule »

Jean Valentin Leyama©DR

AD – Libreville (Gabon) – Par Précieux Koumba : L’ancien député de Moanda et directeur de cabinet adjoint d’Ali Bongo Ondimba, Jean Valentin Leyama a ’’dégueulé’’ sur le scandale provoqué par la révélation des 11 000 faux tests de Sida détruits aux environs de la capitale gabonaise.

Dans les réseaux sociaux, il a titré : « Mon coup de gueule : un immense scandale de santé publique passé en perte et profits ! », avant de sous-titrer « Des tests VIH retirés du marché puis incinérés à Akournam ! »

Photo d’illustration©DR

L’ancien DC écrit avec étonnement : « Donc, 11 000, je dis bien, Onze mille faux tests du VIH ont été détruits. Mais combien avant cette découverte ont-ils été prescrits ? Oh, Seigneur ! Et aucun communiqué des autorités compétentes ! »

Celui que les intimes appellent ’’JVL’’ poursuit son procès d’indignation à l’endroit des « autorités compétentes » en rappelant que « d’ordinaire, lorsqu’un produit ou un médicament, le lait, les couches, le poulet, par exemple, est impropre à la consommation, le public est informé par communiqué. Et, en l’espèce, silence radio. Mais, diantre, c’est une question de vie ou de mort, un problème de santé publique ! »

Il plaint le sort de ceux dont les tests « demeurent problématiques à leur insu » et ceux dont les résultats ont été déclarés négatifs et, ’’confiants de leur statut ont propagé la maladie à tout va’’.

Jean Valentin Leyama s’est interrogé pour savoir de quel pays ces test ont été importés, les laboratoires et les structures médicales qui les ont utilisés, les malades qui s’y sont soumis, la chaîne des responsabilités pour quelles sanctions et enfin, si les patients qui ont subi ces tests ne pourraient pas être rappelés pour des tests contradictoires.

Tests de VIH/Sida©image d’illustration.DR

L’ancien DC se pose tellement de questions qui pourraient demeurer sans réponse.

Pourtant, il pourrait avoir raison quand il demande ce que pense le ministère de la Santé, la direction générale de la Concurrence et de la Consommation, ainsi que les associations des consommateurs et les syndicats des personnels de la Santé.

Sauf que, pour l’heure, ça ne semble pas être la préoccupation des « autorités compétentes » et encore moins du Procureur de la République, très occupé avec le problème des syndicalistes de Dynamique unitaire qui ont déclaré avoir « la conviction que le chef de l’Etat n’est plus ».

 

PK/PIM/19

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