Theodoro Obiang Nguema Mbasogo chez Ali Bongo Ondimba©DR
AD – Libreville (Gabon) – Par Précieux Koumba : Le président équato-guinéen, Theodoro Obiang Nguema Mbasogo a invité les ministres en charge des questions de coopération à travailler dans le sens du renforcement de l’intégration économique de la sous-région CEMAC, lors d’une visite rendue jeudi au Gabonais Ali Bongo Ondimba à Libreville.
« Nous savons que nous devons renforcer notre coopération régionale et c’est le rôle de nos ministres de travailler dans ce sens au niveau de la sous-région », a indiqué le président Guinéen.
Selon Obiang Nguema, il y a des problèmes pour lesquelles les décisions sont difficiles à prendre notamment celui qui concerne la monnaie.
Il affirme que contrairement à l’UEMOA qui a pris la décision de changer de monnaie dès l’année prochaine, au niveau de la CEMAC, les chefs d’Etats et de gouvernements ont eu de sérieux échanges lors du dernier sommet à Ndjamena au Tchad.
Selon l’Equato-guinéen, « il faudra au préalable négocier avec la France pour lui présenter certaines difficultés auxquelles nous sommes confrontés, en relation avec la couverture que la France fait de notre monnaie. Il ne s’agit pas seulement de changer de monnaie mais il nous faut avoir une monnaie forte qui peut concurrencer avec les autres économies », avant de préciser à toutes fins utiles qu’au niveau de l’Afrique centrale, « nous avons une bonne coopération ».
Depuis ces dernières années, les questions de développement économique des pays africains préoccupent les populations qui vivent une paupérisation insupportable.
Selon les populations africaines qui ont le franc CFA pour monnaie, la France est la seule bénéficiaire de cette « escroquerie coloniale » qui continue de retenir les africains en captivité.
L’activiste Kemi Seba et d’autres africains de la diaspora ont entamé il y a quelques années des mouvements de contestation de cette monnaie imposée aux 14 ex-colonies depuis 1945.
Selon eux, le FCFA demeure le dernier cordon qui fait que les indépendances des pays africains soient factices d’autant plus que cette monnaie est éditée et gérée par la France à travers le Trésor français.
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